Couteau, cuillère, fourchette

Je suis le maillon faible d’un monde parfait
Les préconçus et les déchets
L’inaction d’institutions révolues

Je suis une roue qui tourne de plus en plus vite
Des pétitions, des malades chroniques
Je suis le résultat d’une équation logique

Pire qu’une étape inévitable

Sens-tu le monde, croulé sous mes pieds?
Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi
La fin d’un système, qui ne peut plus continuer
J’ai pu rien d’autre à croire, pardonne moi

Je suis l’absence de valeurs morales
La haine de rancunes ancestrales
Je suis la demande, le pouvoir d’achat

Pire que le toit qui s’effondre

Sens-tu le monde, croulé sous mes pieds?
Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi
La fin d’un système, qui ne peut plus continuer
J’ai pu rien d’autre à croire, pardonne moi

J’ai beau rester positif, je perds lentement espoir
Ce monde ne manque pas de lumière, mais de personnes qui veulent voir
J’ai beau chanter toutes mes trips, on dirait que mon cerveau abdique
On dirait que penser perd son sens, si ya personne pour entendre

Sens-tu ce système, croulé sous mes pieds?
Sens-tu ce système, croulé sous le non sens?
Sens-tu ce système, détruire la beauté?
Sens-tu la rage, qui commence à monter?
Y me reste juste ça pour me battre, pardonne moi